Je commence à comprendre ce qui cloche dans mes textes: j'utilise trop de mots (et ce ne sont souvent pas les bons). Je lis Lise Tremblay et je comprends certaines affaires. Qu'est-ce qui fait que ses romans laissent en moi une trace aussi profonde, aussi importante, alors qu'au premier abord ils semblent si anodins? Même son écriture semble anodine, pourtant je sais qu'il n'en est rien.
Je ne pense pas que je pourrai jamais écrire avec autant de... d' "objectivité" (??), mais il est certainement possible pour moi d'être moins verbeuse. Fuck! Je ne veux pas faire du Marie Laberge! J'aime de plus en plus les trucs très sobres, les phrases courtes - les miennes sont souvent très longues. Quand même, je ne voudrais pas dénaturer mon "style". Mais j'aimerais faire davantage confiance au lecteur (ou, disons, à l'éventuel lecteur). J'y arrive parfois, je pense que j'y arrivais avec Iris mais des fois tout est trop souligné, expliqué. Je pense que c'est le problème des Nerfs (plus bas). Je travaille fort sur ce texte en ce moment. Je veux l'envoyer à une revue et la date d'échéance approche. Et je l'enverrai jamais de même. C'est vraiment pas assez bon. Je sais que je suis capable de beaucoup mieux. C'est stimulant mais c'est aussi stressant.
Je trouve que mon écriture s'essouffle sérieusement quand ça tient sur plus d'une page, ou deux. Je veux réussir à garder une certaine tenue même si c'est un peu plus long. Je veux réussir à faire quelque chose de réellement intéressant. Quelque chose qui ait plus de poids.
mardi 27 janvier 2009
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