vendredi 3 avril 2009

Poèmes

La fumée monte
Vers sa propre mort et droite
Rien ne l'arrête
Éphémère
Ni les boues les branchages
Nids serrés d'orties
De nerfs

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On lui avait légué une poche de sang noir et un peu de vent. Tout le monde lui parlait de sa jeunesse et dans leur bouche ça ressemblait à un reproche.

Il fallait avoir des opinions inconséquentes sur tout et être très bien coiffée.

3 commentaires:

Alexie M a dit…

Tu me fais rire.

C'est un compliment.

Anonyme a dit…

Tu me touches et tu m'étonnes.
J'adore la chute.

Bisous.

Jean-Marc

Anonyme a dit…

Savoureusement rafraichissante ta plume. Un don.

Je vois volontiers la naissance d'un personnage, va savoir: d'un héros!