La fille dans le film a les cheveux coupés courts; elle porte une paire de jeans déchirée aux genoux; elle a perdu son chien. Plans fixes sur ses silences : on voit qu’elle fait des efforts pour ne pas pleurer – la crise de larmes, tant attendue, éclate à la soixante-douzième minute. Le paysage est magnifique : étendues d’eau glacée, grands ifs noirs croulant sous les neiges. Je sens que ce film a été tourné pour moi; j’ai l’impression d’être cette fille. Je suis sensible à cette grâce indicible, presque invisible, qui pourtant la porte d'une scène à l'autre, n’a pas besoin de maquillage pour éclater au grand jour (beauté fragile issue des profondeurs, des chagrins).
Je me demande à quel endroit le tournage a-t-il eu lieu exactement.
Mon chum s’est endormi sur le divan.
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3 commentaires:
Au cours de mes voyages cybernétiques il m'arrive de rencontrer comme ici: une perle.
Je reviendrai te lire, je me souhaite la chance de faire le tour de ton blog.
J'aime ton style d'écriture.
Anonyme a raison...et ton chum n'avait pas besoin d'une copie, il dormait, rassuré, tout près de l'originale :O))
Anonyme: je suis touchée.
Jean-Marc: : )
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