Pour une question pratique (elle, elle, elle, ça finit par devenir lourd), j'ai donné un prénom à mon personnage et fait les modifications en conséquence dans le post précédent.
Je ne suis déjà plus certaine que ce retour au blog est une bonne idée. Je me sens vulnérable.
Elle ferme toutes les fenêtres. Se sent fragile, a du mal à poser les gestes communs tant elle tremble. Verse trop de sucre dans la tasse de Sophie, qui grimace – elle aime son café amer.
Le silence entre elles est épais et il colle, on dirait de la mélasse. Elles voudraient toutes deux que Sophie s’en aille. Iris pense au fait que Sophie ne regarde jamais les autres dans les yeux, se demande si cela fait d’elle une mauvaise personne.
Sophie se plaint de son patron, de ses collègues, des clients. Déjà, le front marqué de bord en bord.
La première ride, à vingt-deux ans.
Cela faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues. C’est Sophie qui a repris contact. Iris sent sourdre la colère de son amie sous les mots. Elle a peur que Sophie crie, pire qu’elle pleure. Elle a envie de lui dire : Laisse tomber. Tout ça n’a rien à voir avec toi.
Sophie dit : On pourrait aller à la plage. Ses yeux se voilent.
Elles allaient souvent à la plage avant l’accident. Iris a perdu son maillot.
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4 commentaires:
Ce serait domage que tu arrêtes tout. C'est bon.
Je ne faisais que penser tout haut, mais merci quand même pour le gentil commentaire.
On sait jamais : au nombre de fois où j'ai vu des blogueurs s'immoler.
Alors voilà, ne parles plus de ce qu'il t'en coûte d'écrire et personne ne saura la part de "vie privée" qu'il y a dans tes textes.
Tu te sentirais moins vulnérable, enfin je crois.
Tes textes sont frustrants à lire: trop courts... Ils devraient atteindre les 2 ou "trois cents pages!" hihihi
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