Des vagues de joie m'engloutissent, ponctuent mes journées: reconnaître des visages qui me sont sympathiques, réussir à faire rire les clients les plus farouches - ceux qui portent leur intransigeance comme un masque.
Mais en certaines heures de lassitude, je nous vois derrière notre caisse enregistreuse comme des bêtes dans leur enclos.
**
Un soir je suis si fatiguée que j'oublie de m'arrêter pour écouter le violoniste du métro Sherbrooke.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
Ah ! Travailler dans les services...
C'est vrai que ça use, mais parfois ça comble aussi.
Je crois que je serais capable d'être bien en tenant mon propre commerce.
troisième séquence très forte
J'aime
Jean-Marc
Alexie: C'est justement ce mélange d'émotions (plénitude et frustration) que j'aimerais arriver à reproduire ici.
Jean-Marc: Tes commentaires font toujours plaisir, et même s'ils sont constants, je ne les prends jamais pour acquis... : )
Ça marche : l'intention est d'ailleurs énoncées très clairement dans la première phrase.
Pour faire durer cette impression, un procédé s'impose : l'anecdote. L'effet pourra se faire sentir à la fois par l'intermédiaire de la situation et du rythme de l'énonciation.
Enregistrer un commentaire